Tung-Wen Margue

PEINTURE

Du 24 juillet au 6 août 2023 au Prebytère
Du 14 juillet au 15 août 2023 au Château

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Tung-Wen Margue, attiré par les Pyrénées ariègeoises vit depuis 2021, dans un petit hameau en altitude et installe son atelier à Seix.

Après ses années d’études parisiennes en 1990, l’artiste éprouve la nécessité de s ‘ancrer dans un paysage, au bord de la Loire à Beaugency, où les variations de lumière tant dans le ciel, sur la terre, que sur les eaux du fleuve sont infinies.

De la gestualité du lyrisme de ses débuts à ce souci de développer un principe de composition, puis d’ordonnancement des masses colorées et de reformulation des rapports couleurs/formes, à travers le passage nécessaire d’une libération des tensions, l’artiste renoue les fils de son cycle des « topographies ». Le questionnement toujours en marche à la fois technique et spirituel, c’est à une véritable traversée des éléments que nous convie Tung-Wen Margue : l’œil du spectateur, par son imaginaire, donnera à des objets/traces et ombres projetées une réalité concrète à partir de l’anamorphisme.

Les premières sculptures datent de l’an 2000. Il développe une technique d’assemblage de planches autour d’un axe. Il exposera ses bouées et flotteurs au côté de peintures « lettristes »présentant de manière tronquée les noms tristement célèbres d’Amocco Cadiz, de Torrey-Cannyon, d’Exxon-Valdez…

En Chine, notamment à Beijing, il réalisera ses premières sculptures en acier inox qu’il exposera en 2006 à la foire d’Arts Contemporain puis à la Shanghai Art Fair l’année suivante. Il reçoit en 2012 une commande de sculpture monumentale en acier corten pour le Zhang Zhidong & Modern Industrial Museum à Wuhan (CN), dont l’architecture est de Daniel Libeskind.

En 2014, à Londres, ses « London Lightnings » reproduisent les reflets agressifs des néons sur l’asphalte trempé dans la « City ».

En 2020, pendant la période de confinement lié à la pandémie, l’artiste est retranché dans son atelier au Bardon. Une nouvelle série d’œuvres va apparaître grâce au chant des Oiseaux. Dans un monde urbain figé et triste en contraste avec une nature en résurgence, il peint des oiseaux tel qu’il les imagine. Aujourd’hui, l’artiste renoue avec la tradition chinoise du paysage du «  SHANSHUE », littéralement « Montagne-Eau ».