Du 13 au 27 juillet
tous les jours de 15 h à 19 h
Presbytère
Très tôt Marcor utilise le dessin comme refuge d’une émotion trop contenue, retranchée au fond du ventre, un médium pour infiltrer la mémoire, débusquer les non-dits. Le trait est jeté comme bouteille à la mer. Des cours de nu à Montparnasse, aux Beaux Arts de Besançon en passant par l’École des Arts Décoratifs de Bâle son style s’affirme. La couleur prends sa place par à-coup. Avec le temps le dessin ce fait improvisation fluide ou interprétation libre, vue de l’esprit ou image réelle pour mieux saisir cet instant où le cœur rejoint la tripe en bouffée d’émotion pure. À partir de 2009 il réduit sa palette à 3 couleurs : le rouge, le noir et le blanc. Moins de couleur pour plus de liberté créatrice, une immersion dans un nouvel inconnu, un nouveau chapitre de vie. Rouge sang, vie et mort. Rouge palpitant, turgescent, flamme et amour. Rouge groseille en tendresse. Noir en contour du monde, soleil et ombre. Noir de la profondeur velours, âme et regard confondu. Noir envoutant d’une nuit sans lune. Blanc lumière aveuglante. Blanc vapeur transparente plume et mousseline. Blanc d’un sourire en mémoire.